Des mesures significatives en faveur des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique
Dans un contexte extrêmement difficile pour la filière culturelle, et notamment pour le secteur musical, le Conseil d’administration du centre national de la musique (CNM) a adopté mercredi 16 décembre, dans le cadre du vote de son budget pour 2021, plusieurs mesures significatives en faveur des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique.
A cette occasion a été actée la mise en place d’un fonds de compensation permettant de garantir aux auteurs compositeurs une rémunération minimale sur l’année de crise. Le fonds est doté à hauteur de 5 millions d’euros par le CNM, somme à laquelle s’ajoutera un financement complémentaire de 5 millions d’euros également par le ministère de la Culture.
Le budget du CNM prévoit également 2 millions d’euros de soutien direct à la création musicale pour des projets des auteurs compositeurs, et enfin 7 millions d’euros de mesures dédiées aux éditeurs de musique.
La Sacem qui porte depuis le début de la crise la voix des créateurs de musique auprès des pouvoirs publics se réjouit de ces réelles avancées pour les auteurs, compositeurs et éditeurs, qui ont été jusqu’ici les oubliés des mécanismes d’aide en faveur de la musique. Elle remercie les équipes du CNM de ces décisions fortes.
Aussi importantes soient-elles, il convient cependant de rappeler que les montants de ces aides (19 millions d’euros cumulés) représentent moins de 10% des pertes (estimées à 210 millions d’euros pour 2020 et 2021) subies par les créateurs et éditeurs du fait de la crise sanitaire et de ses conséquences.
Surtout, dans une situation où le retour à la normale semble plus éloigné pour la Culture que pour les autres secteurs, la Sacem va continuer à sensibiliser les pouvoirs publics sur l’impérieuse obligation d’étendre le crédit d’impôt aux éditeurs de musique, dont ils sont exclus contre toute logique (extension approuvée par la majorité des parlementaires mais non retenue jusqu’ici par l’Exécutif) et de maintenir les mesures du Fonds de Solidarité qui bénéficie entre autres aux artistes auteurs.
Bien évidemment, elle continuera également à travailler dans le cadre du CNM sur les conditions de la reprise de l’ensemble des activités musicales. Comme l’ensemble des acteurs de la culture, les sociétaires de la Sacem ont besoin de visibilité sur le déconfinement du secteur. A ce titre, il est nécessaire que le CNM soit associé encore plus étroitement au pilotage des modalités et du calendrier du déconfinement et à la mise en place d’une stratégie de relance durable.
« Nous sommes soulagés que les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, membres de la Sacem, bénéficient enfin de ces aides indispensables pour l’avenir de leurs métiers. Ils sont le premier maillon de la chaine de la filière musicale, mais aussi le maillon le plus fragile sur le plan économique et ont été parmi les plus exposés aux dommages causés par la crise que nous traversons.
La Sacem voit dans ces avancées un signe que son appel à la Solidarité pour les créateurs et les éditeurs de la #ScèneFrançaise lancé le 7 décembre dernier peut et doit être entendu par les décideurs. Outre la gestion de l’urgence, la relance durable du secteur à l’avenir nécessite un rééquilibrage en faveur de la création et une prise en compte des besoins mais aussi de l’apport décisif de ces professionnels. C’est un enjeu majeur pour la préservation de la diversité musicale de notre pays. » Bruno Lion, président du Conseil d’Adminsitration de la Sacem
« La mobilisation de la Sacem et de ses organisations professionnelles a porté ses fruits. Ces décisions vitales pour les auteurs, les compositeurs et éditeurs de musique témoignent du rôle central pris par le CNM après une année d’existence. Il contribue puissamment à la coopération des différents acteurs de la filière et à leur dialogue avec les pouvoirs publics. Les avancées enregistrées dans la mise en œuvre des aides montrent bien que l’union fait la force !
Cette démarche doit se poursuivre, par exemple en évaluant la portée possible d’une ouverture du crédit d’impôt aux éditeurs de musique, dans le cadre des études menées par le CNM pour optimiser les dispositifs d’aide aux professionnels.
Dans l’immédiat, le CNM va également pouvoir favoriser le dialogue avec les pouvoirs publics pour définir un calendrier progressif de déconfinement complet du spectacle vivant sans lequel l’avenir de la filière musicale est compromis.» Jean-Noël Tronc, directeur général- gérant de la Sacem.
Le budget du CNM prévoit également 2 millions d’euros de soutien direct à la création musicale pour des projets des auteurs compositeurs, et enfin 7 millions d’euros de mesures dédiées aux éditeurs de musique.
La Sacem qui porte depuis le début de la crise la voix des créateurs de musique auprès des pouvoirs publics se réjouit de ces réelles avancées pour les auteurs, compositeurs et éditeurs, qui ont été jusqu’ici les oubliés des mécanismes d’aide en faveur de la musique. Elle remercie les équipes du CNM de ces décisions fortes.
Aussi importantes soient-elles, il convient cependant de rappeler que les montants de ces aides (19 millions d’euros cumulés) représentent moins de 10% des pertes (estimées à 210 millions d’euros pour 2020 et 2021) subies par les créateurs et éditeurs du fait de la crise sanitaire et de ses conséquences.
Surtout, dans une situation où le retour à la normale semble plus éloigné pour la Culture que pour les autres secteurs, la Sacem va continuer à sensibiliser les pouvoirs publics sur l’impérieuse obligation d’étendre le crédit d’impôt aux éditeurs de musique, dont ils sont exclus contre toute logique (extension approuvée par la majorité des parlementaires mais non retenue jusqu’ici par l’Exécutif) et de maintenir les mesures du Fonds de Solidarité qui bénéficie entre autres aux artistes auteurs.
Bien évidemment, elle continuera également à travailler dans le cadre du CNM sur les conditions de la reprise de l’ensemble des activités musicales. Comme l’ensemble des acteurs de la culture, les sociétaires de la Sacem ont besoin de visibilité sur le déconfinement du secteur. A ce titre, il est nécessaire que le CNM soit associé encore plus étroitement au pilotage des modalités et du calendrier du déconfinement et à la mise en place d’une stratégie de relance durable.
« Nous sommes soulagés que les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, membres de la Sacem, bénéficient enfin de ces aides indispensables pour l’avenir de leurs métiers. Ils sont le premier maillon de la chaine de la filière musicale, mais aussi le maillon le plus fragile sur le plan économique et ont été parmi les plus exposés aux dommages causés par la crise que nous traversons.
La Sacem voit dans ces avancées un signe que son appel à la Solidarité pour les créateurs et les éditeurs de la #ScèneFrançaise lancé le 7 décembre dernier peut et doit être entendu par les décideurs. Outre la gestion de l’urgence, la relance durable du secteur à l’avenir nécessite un rééquilibrage en faveur de la création et une prise en compte des besoins mais aussi de l’apport décisif de ces professionnels. C’est un enjeu majeur pour la préservation de la diversité musicale de notre pays. » Bruno Lion, président du Conseil d’Adminsitration de la Sacem
« La mobilisation de la Sacem et de ses organisations professionnelles a porté ses fruits. Ces décisions vitales pour les auteurs, les compositeurs et éditeurs de musique témoignent du rôle central pris par le CNM après une année d’existence. Il contribue puissamment à la coopération des différents acteurs de la filière et à leur dialogue avec les pouvoirs publics. Les avancées enregistrées dans la mise en œuvre des aides montrent bien que l’union fait la force !
Cette démarche doit se poursuivre, par exemple en évaluant la portée possible d’une ouverture du crédit d’impôt aux éditeurs de musique, dans le cadre des études menées par le CNM pour optimiser les dispositifs d’aide aux professionnels.
Dans l’immédiat, le CNM va également pouvoir favoriser le dialogue avec les pouvoirs publics pour définir un calendrier progressif de déconfinement complet du spectacle vivant sans lequel l’avenir de la filière musicale est compromis.» Jean-Noël Tronc, directeur général- gérant de la Sacem.