La Sacem Décerne À Lalo Schifrin, Légende De La Musique De Film, Un Prix Pour Saluer L’ensemble De Sa Carrière
Los Angeles – 26 avril 2017 : Le légendaire musicien et compositeur de musique de film, Lalo Schifrin, s’est vu remettre une médaille de la Sacem pour sa contribution à l’industrie du cinéma et de la télévision, lors d’une cérémonie exceptionnelle à Los Angeles,organisée par la Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), l’une des plus grandes sociétés de gestion collective de droits d’auteur dans la monde.
Lalo Schifrin © Sébastien Paquet
Lalo Schifrin s’est d’abord fait connaître dans les années 50, grâce au jazz, son premier amour, avant d’assoir sa notoriété en composant pour la télévision et le cinéma. Au cours de sa prestigieuse carrière, il composa la musique de certains films devenus cultes tels que « Opération Dragon » mettant en scène Bruce Lee, « L’Inspecteur Harry » avec Clint Eastwood ou encore « Bullitt » et sa célèbre scène de course-poursuite.
Dès son plus jeune âge, Lalo Schifrin reçoit une formation musicale classique. Après avoir débuté des études de droit et de sociologie, son amour de la musique le rattrape et c’est ainsi que Lalo Schifrin décroche une bourse au conservatoire de Paris où il y restera trois ans. Il y fait la rencontre de Nadia Boulanger, célèbre pour avoir enseigné à des compositeurs de renom, George Enesco, Aaron Copland, Virgil Thomson, Roy Harris ou encore Elliott Carter. Ses compositions seront fortement influencées par Olivier Messiaen, comme le thème « The Plot » de « Mission : Impossible ».
Cette expérience parisienne sera clé dans sa carrière et permettra au jeune compositeur de développer et d’exprimer son amour pour le jazz en jouant du piano dans les clubs parisiens. En 1955, Lalo Schifrin représente l’Argentine lors du Festival International de Jazz de Paris aux côtés d’Ástor Piazzolla, célèbre joueur argentin de bandonéon, membre de la Sacem.
Pianiste, compositeur, arrangeur musical, chef d’orchestre, Lalo Schifrin s’essaie à plusieurs casquettes au cours de sa carrière, avec toujours autant de brio, mais ce sont ses compositions pour le cinéma et la télévision qui lui apporteront le succès.
Avec l’arrivée de la télévision moderne et des feuilletons, à la fin des années 60, Lalo Schifrin va très vite s’approprier ce nouveau format en proposant des compositions devenues cultes à l’instar du générique de la série « Mission Impossible » qui lui vaudra en 1968 deux Grammy Awards dans les catégories « Meilleure composition instrumentale » et « Meilleure bande originale pour un média visuel ».
Lalo Schifrin étonne par sa capacité à passer d’un genre musical à un autre, faisant de lui un talent précieux dans le monde du spectacle. Tout au long de sa carrière, sa passion pour le jazz restera intacte. Avec plus de 110 compositions pour l’écran et plus de 60 ans de carrière, Lalo Schifrin est parvenu à réinventer la musique au cinéma en puisant dans le jazz ces sonorités si singulières.
Jean-Claude Petit, compositeur, Président du Conseil d’administration de la Sacem déclare :
« Dans les années 60, j'avais vu et entendu Lalo avec l'orchestre de Dizzy Gillespie. Pianiste, il écrivait déjà de magnifiques arrangements pour ce légendaire grand orchestre et sa carrière se transforma rapidement en celle de compositeur de musiques de films. Lalo est un des "très grands" musiciens de notre temps, argentin et américain à la fois, il est aussi le plus francophone de mes confrères. C’est avec un grand honneur que nous lui remettons cette médaille de la Sacem. »
Lalo Schifrin © Sébastien Paquet
Dès son plus jeune âge, Lalo Schifrin reçoit une formation musicale classique. Après avoir débuté des études de droit et de sociologie, son amour de la musique le rattrape et c’est ainsi que Lalo Schifrin décroche une bourse au conservatoire de Paris où il y restera trois ans. Il y fait la rencontre de Nadia Boulanger, célèbre pour avoir enseigné à des compositeurs de renom, George Enesco, Aaron Copland, Virgil Thomson, Roy Harris ou encore Elliott Carter. Ses compositions seront fortement influencées par Olivier Messiaen, comme le thème « The Plot » de « Mission : Impossible ».
Cette expérience parisienne sera clé dans sa carrière et permettra au jeune compositeur de développer et d’exprimer son amour pour le jazz en jouant du piano dans les clubs parisiens. En 1955, Lalo Schifrin représente l’Argentine lors du Festival International de Jazz de Paris aux côtés d’Ástor Piazzolla, célèbre joueur argentin de bandonéon, membre de la Sacem.
Pianiste, compositeur, arrangeur musical, chef d’orchestre, Lalo Schifrin s’essaie à plusieurs casquettes au cours de sa carrière, avec toujours autant de brio, mais ce sont ses compositions pour le cinéma et la télévision qui lui apporteront le succès.
Avec l’arrivée de la télévision moderne et des feuilletons, à la fin des années 60, Lalo Schifrin va très vite s’approprier ce nouveau format en proposant des compositions devenues cultes à l’instar du générique de la série « Mission Impossible » qui lui vaudra en 1968 deux Grammy Awards dans les catégories « Meilleure composition instrumentale » et « Meilleure bande originale pour un média visuel ».
Lalo Schifrin étonne par sa capacité à passer d’un genre musical à un autre, faisant de lui un talent précieux dans le monde du spectacle. Tout au long de sa carrière, sa passion pour le jazz restera intacte. Avec plus de 110 compositions pour l’écran et plus de 60 ans de carrière, Lalo Schifrin est parvenu à réinventer la musique au cinéma en puisant dans le jazz ces sonorités si singulières.
Jean-Claude Petit, compositeur, Président du Conseil d’administration de la Sacem déclare :
« Dans les années 60, j'avais vu et entendu Lalo avec l'orchestre de Dizzy Gillespie. Pianiste, il écrivait déjà de magnifiques arrangements pour ce légendaire grand orchestre et sa carrière se transforma rapidement en celle de compositeur de musiques de films. Lalo est un des "très grands" musiciens de notre temps, argentin et américain à la fois, il est aussi le plus francophone de mes confrères. C’est avec un grand honneur que nous lui remettons cette médaille de la Sacem. »
Lalo Schifrin © Sébastien Paquet