Les Gafa, chefs d’orchestre d’une campagne populiste contre les atistes et les créateurs au Parlement Européen !

Les députés européens, réunis en assemblée plénière, ont rejeté le mandat de négociation de la directive droit d’auteur voté en Commission Affaires juridiques deux semaines auparavant et adopté pourtant avec une majorité confortable de 15 voix pour et 10 contre.

Ce résultat est le fruit d’une violente campagne des GAFA qui a manipulé l’opinion d’une grande partie des parlementaires européens au mépris du travail accompli par leurs collègues membres de la Commission Affaires juridiques.

En déplaçant artificiellement une véritable problématique économique et de rémunération sur le terrain de la liberté d’expression, détournée en slogan pour préserver en réalité leurs recettes publicitaires, les géants de l’Internet ont trompé les consommateurs, les citoyens européens et la majorité de l’assemblée plénière européenne.

Nous vivons dans un monde où il y existe des règles destinées à protéger les faibles vis-à-vis des forts, Internet fait partie de notre vie et doit donc être régulé. A défaut, c’est la loi du plus fort, celle des géants de l’Internet, qui s’imposera aux artistes.

Ce n’est que partie remise car les députés européens vont devoir déposer, en septembre prochain, de nouveaux amendements sur ce texte. Les artistes restent donc mobilisés pour que ce texte ne perde pas de vue son objectif premier : rééquilibrer les relations contractuelles entre les créateurs et les plateformes en ligne afin d’encourager la diffusion des œuvres tout en garantissant une juste rémunération des créateurs sur Internet.

A propos de la Sacem

À propos de la Sacem

La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) a pour vocation de représenter et défendre les intérêts de ses membres en vue de promouvoir la création musicale sous toutes ses formes (de la musique contemporaine au jazz, rap, hip-hop, chanson française, musique de films, musique à l’image…) mais également d’autres répertoires (jeune public, humour, poésie, doublage-sous titrage…).

Sa mission essentielle est de collecter les droits d’auteur et de les répartir aux auteurs, compositeurs et éditeurs dont les œuvres ont été diffusées ou reproduites. Organisme privé, la Sacem est une société à but non lucratif gérée par les créateurs et les éditeurs de musique qui composent son Conseil d’administration.

Elle compte 164 840 membres dont 20 012 créateurs étrangers issus de 166 nationalités (3 830 nouveaux membres en 2017) et représente plus de 121 millions d’œuvres du répertoire mondial.

La Sacem compte 500 000 clients qui diffusent de la musique en public : commerces, bars, discothèques, organisateurs de concerts ou d’événements en musique.

En 2017, la Sacem a réparti des droits à 300 000 auteurs, compositeurs et éditeurs dans le monde, au titre de 2,4 millions d’œuvres.